Inutile d'avoir visionné un milliard deux cent cinquante trois mille fois la mauvaise éducation de Pedro Almodovar pour savoir ce qu'est la mauvaise éducation (un prêtre pas très catholique, un père qui nous hurle dans les oreilles que, si on ne range pas notre chambre, il nous laisse à la DASS, et une mère qui pourrait ouvrir une pâtisserie avec toutes les tartes qu'elle nous met)  Il est en revanche, plus dur de définir précisément ce qu'est une bonne éducation (nous apprendre à dire : "Pardon monsieur...Merci madame....Mais non, vous ne faites pas votre age Melle toutridée"?). "Donner une bonne éducation est un art" écrivait Rousseau.
Et qui dit art dit complexe.
Et qui dit complexe dit multiple...

• 1. Votre portable sonne à l'enterrement de tante Jacquote...Waouh! C'est Greg le millionnaire (Ah non c'est Fred le débonnaire). Que faites-vous ?  

 A. Votre téléphone cellulaire est éteint, évidemment.  

B. Vous laissez sonner : ça ne se fait pas de téléphoner dans une église.  

C. Vous ne prenez jamais les doubles appels (ça fait trop "groseille").  

D. Vous renversez le prie-dieu et faites déplacer toute la rangée pour aller répondre dehors parce que là, l'audition n'est pas terrible.  

E. Dieu merci, vous ne posséder pas de téléphone portatif.   

A. Vous détournez votre attention sur la cage des phacochères en rougissant légèrement.  

 B. Vous vous dites que, décidément, vous les remettrez ces cuissardes rouges.

  C. Vous appelez un gardien et portez plainte pour harcèlement.  

 D. Vous riez bêtement en rougissant comme une pivoine.  

E. Il en faut plus pour vous troubler. Elevée à la campagne, vous n'ignorez rien des caprices de mère nature. D'ailleurs, ce primate ne ressemble-t-il pas étrangement à l'oncle Edgard ?   

 A. Le présupposant complexé, vous entamez, pour le mettre à l'aise, une énumération de tous les grands personnages historiques que vous admirez et qui étaient eux-même poilus: Mahomet, Charlemagne, King Kong, Pollux (du manège enchanté)...  

B. Désolé chéri, range ton astrakan, je préfère mon Reverso.

  C. Allô Carita ? Vous vous déplacer ? C'est pour une urgence.  

D. Vous lui avouez que vous détestez les poils mais que vous allez faire un effort pour lui, pourvu qu'il se dépêche, et vous fermez les yeux en vous bouchant le nez.  

E. Ventrebleu l'ami, vous me rappelez l'oncle Médéric qui était un peu loup-garou.
 

A. Vous les portez toute la soirée en faisant semblant d'être ravie. Mais dès le lendemain, vous les offrez à un clochard.  

B. Pas grâve ! A Noël prochain, vous lui offrirez la compil' de Black Sabbath à la place des mémoires de Patrick Sabatier.  

C. Vous appelez illico une copine rédactrice de mode, pour savoir si elle connait la marque Pedirelax, et vous lui vendez comme le must de l'hiver.  

D. Vous lui balancez à la tête en lui disant que c'était pas ça que vous vouliez et, vous fondez en larmes.  

E. Il n'y a pas de quoi brûler Jeanne d'Arc et, dans une maison de campagne de cent dix pièces sans chauffage, on est parfois bien contente d'enfiler ce genre de chausses.   

A. Embrasser goulûment votre fiancé.  

B. Décrotter votre nez après avoir touché la barre d'appui ou la banquette (ça craint, à cause des microbes).  

C. Aller travailler (faire du shopping, à la rigueur).  

D. Manger une banane.  

E. Lire National Hebdo (trop dangereux..n'est ce pas théophile.^^?)

A. Aussi pécise qu'un avaleur de sabre, vous êtes une experte dans l'art de manier la fourchette avec style et sobriété (et bien sûr, jamais de couteau avec la salade).  

B. Depuis quand les restaurants sont-ils faits pour se nourrir ?  

C. Wouah, pas de blème, votre amant Italien vous a appris qu'on coupait la roquette au couteau.  

 D. "Hein quoi ? Chai pas entenduch..."  

 E. Silence de mort... Vous essayez en réalité de mâcher vite, vous aspirez les feuilles entières en faisant "slurp slurp" (aussi, ça vous apprendra à faire des excentricités en commandant des salades étrangères qui ressemble diablement à du pissenlit).
  

A. Vous haussez les épaules, baissez les seins et prenez un taxi.  

B. Vous revenez le lendemain en survêt pour le caillasser avec des amis multirécidivistes.  

C. Vous n'êtes jamais pressé le matin, vous ne prenez jamais le bus, et personne ne résiste à vos seins.  

D. Vous le traitez "d'enfoiré" et vous donnez un coup de pied dans la portière, endommageant votre cheville et votre nouvelle paire de chaussons fourrés.  

E. Vous le traitez de sale fonctionnaire et vous décidez d'écrire à sa hiérarchie (votre cousin le ministre) pour qu'on le renvoie.   

A. Vous faites comme si de rien était et vous l'emmenez partout avec vous.  

B. Vous observez une distance de sécurité de 20 mètres.  

C. Vous l'orientez ostensiblement vers les boutiques qui peuvent l'intéresser, du genre "Nathalie femme forte".  

D. Ah non ! Plutôt mourir !  

E. En province, il y a de très jolies boutiques.
  

A. La version soft d'un verbe familier désignant un sodomite passif.  

B. Une interjection servant à ponctuer toutes sortes de phrases courtes; Exemple : "On est mardi, enfoiré !"  

C. Un nom masculin désignant un individu peu recommandable.  

D. Le surnom habituel de tous vos ex.  

 E. Un juron ringard, employé par de vieux "zyva" auteurs des graffittis qui dénaturent certains monuments de votre ville natale : le collège notre Dame, les murs d'enceinte de votre château
.  

A. Un vase Ming.  

B. Un disque de Patrick Sébastien.  

C. Un numéro de Swing, le magazine échangiste.  

D. Un string pour homme.  

E. Un string.

 RESULTATS:

• 

  Vous disposez d'une étonnante éducation "Rock n' roll Acad'my" Pourquoi vous ne prononcez pas le "E" dans "acad'my" ? Parce que vous faites bien moins dans la po'sie que dans le groove. Les beaux mots, les belles phrases, les belles manières, de votre point de vue, c'est pour les Geneviève, les Blandine, les blondes platines (c'est-à-dire pour les bourges, les tocardes, les préfabriquées). Pour vous, la vie est simple comme un coup de fil : si, dans la phrase, vous oubliez les négations, c'est parce que vous êtes pressée de dire oui... Et si vous parlez la bouche pleine, c'est parce quil vous arrive d'avoir faim et d'avoir quelque chose à dire en même temps. Bien sûr, d'aucuns seront heurtés par une spontanéité peu habituelle. Mais au final, vous sauriez imposer votre style même à l'éducation anglaise, ce qui vous rend assez fière. Car votre beau naturel fait qu'on vous pardonne toujours. Le + : vous pourriez aisément intégrer les codes de la prison (que nous ne nous souhaitons pas d'avoir un jour à connaître). Le - : vous êtes tellement "troppo" que vous êtes obligée en guise de travail, de faire prisonnière ou artiste.

  Majorité de D :

• 

  Vous avez une éducation vieille France, adepte de st ratosphère(idole-saint de sophie lol). Le plus-que-parfait du subjonctif n'a aucun secret pour vous. Vous êtes une nature, un personnage de Saint-Simon. Volontiers Rabelaisienne, vous n'hésitez pas à dire grossièreté sur grossièreté, pourvu que ce soit avec des mots bizarres ou anciens. Toujours à l'aise avec tout le monde, ce sont les autres que vous gênez parfois. Alors, on commence par ricaner derrière votre dos, puis devant vous, puis le ricanement devient une lueur d'admiration, et on finit par vous adorer. Car voilà le secret : quoi qu'on dise de vous, vous vous en fichez, vous êtes un per-son-nage ! Il est certes bien possible que tout ça ne soit que du fabriqué. Et que ce vernis cache des origines modestes ou un désir de tromper son monde (escroquerie, chèque en bois, faux self). Mais qu'importe, vous n'êtes jamais aussi bien que dans votre carapace. Le + : effet sympathie dû au comique involontaire. Le - : vite lassant (cf: le bide du fatigant Visiteurs 3)

   Majorité de E:
  
  
  

• Vous avez une mauvaise éducation. Vous n'avez pas été élevée, vous avez été nourrie. C'est déjà ça, nous direz-vous. Vos parents étaient certainement bien intentionnés (l'enfant est une personne = il fait ce qu'il veut quand il veut = oh ! il mange son vomi, c'est son droit d'enfant-personne). Mais on vous a donné peu de principes et de valeurs. Vous avez bien noté cette carence et vous en souffrez. Aussi, vous essayez de vous donner un genre "Geneviève de", de passer pour ce que vous n'êtes pas (à force de lever le petit doigt à chaque poignée de cacahouètes, vous allez finir avec de l'arthrose) et ça se voit ! Arrêtez de vous griller et empruntez la voie royale : la jouer rock n' roll acad'my. Sortez de vos complexes et de vos frustrations sociales, détachez-vous de cet idéal de bonnes manières (que, de toute façon, vous n'avez pas la patience d'acquérir) et vous serez heureuse. le + : vos tentatives de passer de l'autre côté de la barrière pourraient finir par émouvoir un vrai bourgeois. Le - : a force de passer votre vie dans le trompe-l'oeil, vous avez une petite mine (faire semblant, c'est épuisant).