SabineTheGreat

Les confidences de Calypso

Mardi 13 septembre 2011 à 1:15


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Tout est si calme en apparence
Je rêve dans la nuit qui avance
Enfin qu'il m'aime  juste ça
Mais juste ça n'arrivera pas
Juste ça c'est bien trop pour moi
Comme ça me laisse, la chair à vif
Pour une caresse, combien de griffes

Tout est si calme après les danses
Je rêve dans le nuit qui avance
Qu'enfin vous m'aimiez juste ça
Je ne dis pas tu je vouvoie
L'amour que je ne connais pas
Comme il est dur, et froid le lit
Pour un murmure, combien de cris

Tout est si calme, un calme immense
Je rêve dans la nuit qui avance
Qu'enfin je l'aime ou juste  ça
Qu'on permette cette offense là
Le refuge au creux de ses bras
Comme s'est passé, le temps d'hier
Pour un été, combien d'hiver


                                                                                                 C.H


Vendredi 17 juin 2011 à 6:59

Portrait ...

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Si j'étais une couleur ? un bleu Klein pour son intensité

Si j'étais une saison ? l'été, pour sa chaleur envoutante
                                                                                                           
Si j'étais une qualité ? La tolérance, elle permet de grande chose, mais il faut l'exercer avec modération

Si j'étais un défaut ? La fierté ou l'arrogance

Si j'étais une chanson ? Brokenness Aside by All sons and daughters

Si j'étais une ville ? Wellington ou Palerme
                                                                                                          
Si j'étais un pays? Canada Nouvelle Zélande, pays anglophones aux paysages à couper le souffle où cette langue dénoue la mienne

Si j'étais un livre ? Qui es-tu Alaska

Si j'étais une série TV ? pushing daisies...mon côté, amours impossibles,..relations compliquées 
                                                                                                            
Si j'étais un prénom féminin?Isaure
                                                
Si j'étais un prénom masculin? Ambroise
                                                                                                          
Si j'étais un phénomène naturel ? l'orage, j'aime cet éclat dans les ténébres cela exerce sur moi une certaine fascination

Si j'étais un adverbe ? sublimement

Si j'étais une expression?" Dire que l'homme est un composé de force et de faiblesse, de lumière et d'aveuglement, de petitesse et de grandeur, ce n'est pas lui faire son procès, c'est le définir."
                                                                                                          
Si j'étais un sentiment ? ...l'amour? trop complexe! l'Amitié car elle sait durer
                                                                                                         
Si j'étais un film ? Melancholia de Lars von tries ou bien Rencontre à Elizabethtown

Si j'étais un sport ? le tir à l'arc pour l'adresse

Si j'étais un parfum ?je me situerais entre romance de ralph lauren, éclat d'arpège de Lanvin et Orla Kiely

Si j'étais une boisson ? l'eau claire..cristalline mais aussi pétillante qui met des bulles plein la tête!!!

Si j'étais un instrument de musique ? le violoncelle...très solennel, le piano ...très majestueux, et le violon....sublime

Si j'étais un jour de la semaine ? vendredi, mon indécision entre la passion du travail et l'appaisement du W-end

Si j'étais un élément ? L'eau

Si j'étais un mot ? FORWARD

Si j'étais une planète ? Vénus

Si j'étais une fleur ? un coquelicot, piquante, rouge, ou un tournesol, gorgé de soleil, se tournant vers la lumière

Si j'étais un fruit ? La pêche. Doux et sucré. ou une pastèque,..fraîche ou une fraise.. sucrée

Si j'étais un animal ? un flamant rose

Si j'étais une matière ? la soie et le cotton comme les chemises de papa

Si j'étais un accessoire ? une broche pour les cheveux

Si j'étais un vêtement ? une robe corail  à noeuds

Si j'étais un art ? La photographie

Si j'étais un tableau ? un modigliani comme " jeanne Hebuterne"

Si j'étais une actrice? Lauren Bacall ou Gene tierney ou Romy schneider

Si j'étais la muse de quelqu'un ? Edie sedgwick

Si j'étais la femme d'un président? Jackie Kennedy

Si j'étais une princesse? Grace Kelly

Si j'étais une criminelle ? Bonnie Parker

Si j'étais un arbre ? le puhutukawa....le feu sous la braise, fine et délicate mais intense

Si j'étais une envie? gourmandise

Si j'étais un jeu ? le cluedo ..ou l'histoire de mon insassiable passion pour les enquêtes

Si j'étais des chaussures ? Des escarpins pour regarder le monde d'en haut

Si j'étais un endroit ? une clairière dans une forêt un endroit isolé et serein ou une plage déserte en fin de journée, portant en elle la chaleur de la journée

Si j'étais un bijou? une bague de famille

Si j'étais une citation? "Ce qui ne tue pas me rend plus fort" F. Nietzsche.

Si j'étais un style de musique? l'electro classique ( SALM) entre tradition et modernité

Si j'étais un nombre? Le 5  symbole  vie, il représente le mouvement, la liberté.

Si j'étais un cocktail ? un Sex on the city ( barbapapa vodka jus de cranberry jus d'ananas)




Mercredi 30 mars 2011 à 18:58

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Carcasse inachevée d'un absolu qui se cherche
Fulgurance indicible de la passion qui se vit
Et le désir chante.


Le ciel d'Angers s'épaissit à l'approche de la nuit, je me raccroche à la fenêtre, la respiration calmement malmenée par l'aspiration de ce charme tranquille. J'ai peur. J'ouvre l'air pour le sentir sur ma peau. Le quartier est calme pour une fois et les arbres du parc veillent, comme à leur habitude. Je pense à cette succession de jour qui ne cesse de me donner le vertige, je ressens le labyrinthe de gouffres entre les représentations de cette réalité où je vis et la façon même dont elle peut se vivre. 
La richesse ambiante se trahit mais ne pénètre pas. L'eau de la Maine grésille encore une fois. Le symbole 
assagi de la vie étudiante, sachet de thé, café soluble ou cappuccino. Je suis étudiante. Et je ne sais ce que cela signifie. Je perçois et je garde en tête le mythe que j'en avais. L'eau bout enfin. La fenêtre m'enveloppe . Les paysages me questionnent toujours et c'est l'intuition esthétique qui me fascine le plus. Le ciel d'Angers est noir mais le quartier ne tombe pas, la luminosité éperdue des réverbères dans un halo incertain sauve les dernières ombres .Le temps glisse entre les instants qui se succèdent. Mon regard est vide. Je ne peux m'empêcher de penser.A cette vie qui manque d'attaches, à la routine passée et présente, et les projections, et peut être un réunion avec cette ancienne vie mais qui me semble si lointaine. Je me presse contre la vitre, indicible fraicheur. Venez brisez mes habitudes, ne me laissez jamais m'accoutumer à cette ritournelle car plus tard...je veux revivre...mais en attendant..j'ai mon concours.

 

Mercredi 9 mars 2011 à 20:17


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Gonna wear my feathered headdress
Like an Indian chief
Gonna stretch out both my arms
I'm gonna taste the temperature

Even though I know my way around
Possibly there's something new I found
Holding on for finding solid ground

I think it's time to put myself away
Seek out a little silence
Close the doors and sit a while
Maybe walk a little

And as I put my words away
The flow slows
See this feather in the stream
Picking it up is easy

Ash day it's on it's way
Listen to the bible what does it say?
But whoever has the world’s goods, 
and sees his brother in need,
and closes his heart of compassion against him, 
how does the love of God remain in him?

What do i learn?
Who's the brother in need?
What if the brother  needs more than
what you're able to give?

What if he needs a proper life so much that he
would rather take a good one away?
Do you have to be the one doing the sacrifice
just because it feels so good to help and  you'll be blessed someday?

Are you really giving a hand to your brother?
What if you would be the remaining lover?
Is it better to let your brother walk without shoes
experiencing the shape of ways, have sometimes the blues
or do give him yours and let him fall
with it knowing it was to big for him to handle?

Vendredi 4 mars 2011 à 18:33

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*
  Quand l'esprit s'éveille   *
* à un monde dépourvu de soleil, *
* quand dans l'obscurité *
* le sombre bruit de la tristesse vient nous enlacer, *
* l'homme encore s'émerveille *
* et alors tend l'oreille *
* à la venue d'un plus grand espoir * 
* se permettant de rêver dans une nuit toujours plus noire *

* Dans le crépuscule cet incrédule *

*
ne voit pas la mort d'un chemin mais la promesse d'un lendemain *
* Lui la majuscule, sa vie la virgule *
* certain que les mots n'ont point de fin, entamant un nouveau refrain. *

* A chacun de ses pas, embrassant son propre alleluia *
* Sa démarche interpelle, brisant nos lassantes ritournelles *
 * A l'heure où chacun est délibérément en quête de sa voie *
* l'homme rayonne dans sa foi, fait ce qu'il doit et advienne que pourra. *

Mercredi 9 février 2011 à 16:56

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Derrière mes volets, c'est le printemps pour bientôt. Je ferme les yeux, en m'étalant sur le parquet un peu chaud déjà,
j'ouvre les bras en ange  et j'éclate de rire sous les rayons de soleils qui chatouillent mes joues et mon cou.

Dimanche 30 janvier 2011 à 15:26

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Ce qui me fascine le plus dans toute cette histoire, c’est que les gens qui sont censés le plus m’aimer, ne me connaissent absolument pas. Et je me demande si ça sera le cas pour mes enfants et moi. Grandiront-ils de telle façon que je ne serais pas capable, moi, leur mère, de les voir tels qu’ils sont, de connaître leurs véritables aspirations, leurs rêves, leurs univers respectifs ?

Je regarde mon père et il m’aime, je le sais. Mais il n’a pas la moindre idée de ce qui me fait vibrer, ce que j’aime, qui je suis in fine. Il aime passionnément une étrangère, une petite fille devenue adulte, un être auquel il n’a jamais strictement rien compris. Sa version des choses lui convient et à l’âge qu’il a, je lui accorde le répit.

Et voilà, que je touche du doigt le fossé entre lui et moi. J’essaye chaque jour que Dieu fait, de donner un sens à ma vie. Je me demande à chaque instant ou quasi ce que je suis exactement en train de faire. Je crois que mon père a vécu sa vie en faisant son devoir. Enfin, il a essayé. Je ne suis pas sûre qu’il se soit demandé à quoi ça servait tout ça, si toutes ses actions mises bout à bout avaient un sens. Je ne suis pas convaincue d’avoir raison de me triturer les méninges ainsi, c’est fatiguant. Mais je n’y peux rien. Je ne peux pas changer.
Je suis sa fille, je suis sa chair, je suis son sang, et il ne me connaît absolument pas. Je crois que parfois, même, je lui fais peur, car je suis l’inconnue, celle qui n’obéit à aucune des règles qui donnent le tempo à sa vie, la note disonnante.Je ne sais ce que je peux faire pour ne pas en arriver là avec mes enfants. Comment puis-je rester connectée à eux malgré les conflits, malgré la vieillesse, malgré la vie ? Que faut-il que je garde en ligne de mire pour accepter qu’ils deviendront ce qu’ils sont, non pas une projection que j’aurais d’eux, enfants ,et que j’agrandirais comme ça m’arrange ? Comment réussir à accepter que « la photo » que j’ai prise d’eux, petits, ne correspond plus à la réalité ? Comment rester proche d’eux ? Vraiment ? Sans qu’ils me mentent parce que c’est plus facile, sans qu’ils fassent semblant avec moi pour avoir la paix ?
Je crois qu’il faut accepter en tant que parents, que non, nous ne connaissons pas si bien nos enfants que ça. Ce n’est pas parce que c’est notre chair et notre sang, que nous savons. Nous devrions être capables de les envisager comme de parfaits inconnus et d’avoir apprendre à les connaître.C’est peut-être ça le fond de l’histoire. Réaliser que les enfants, nous les rencontrons deux fois. Quand ils naissent et quand ils deviennent pleinement eux-mêmes.

Ou, ce serait bien de se donner des rendez-vous de vie où ils pourraient déballer leurs aspirations, leurs rêves, leurs chagrins, leurs espérances. A vingt ans. A trente ans. A quarante ans.Ou, mieux. Toujours regarder nos enfants comme d’éternelles rencontres, accepter d’être surpris et ne jamais en finir de les rencontrer encore et encore. Rester humbles. Etre parent d’un être humain n’a jamais signifié pour autant posséder les clés de son âme…

Lundi 10 janvier 2011 à 16:38

 
 
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« Comprendre. Vous n'avez que ce mot-là à la bouche, tous, depuis toujours.
Il fallait comprendre qu'on ne doit pas jouer avec l'eau et rester des heures sous l'orage les mains en l'air, 
qu'il n'est pas normal d'aimer trainer seule sous la pluie, qu'on ne touche pas à la terre parce que 
cela tache les robes et qu'il n'est pas en vogue de ne pas être présentable. 
Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, qu'on doit parfois s'arrêter de courir après le bonheur, que courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre est dangereux. 
Comprendre que la vie ce n'est pas toujours faire ce que l'on a envie, que l'on ne vit pas de ses désirs et ni au jour le jour. 
Comprendre qu'on ne hurle pas sans raisons et que pleurer tous les jours est malsain.
Comprendre que l'âme soeur est une connerie internationale et que cracher les mots qui nous rapent la bouche ne sert à rien. Comprendre que l'on doit faire parfois semblant d'aller bien devant les gens et que la vie est souvent notre premier ennemi. Comprendre que l'on tombe par terre sans manifester sa douleur et qu'on doit trouver la force de se relever seul. 
Comprendre que compter sur les autres est un leurre, que notre plus beau trésor sont nos souvenirs et que ceux ci nous appartiennent pour la vie. 

Comprendre, toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille.Si je deviens vieille. Pas maintenant » 
 
Antigone.

...Just for now I wanna live because I nearly died and I will not waste any moment being now aware of the big countdown....

 

Dimanche 14 novembre 2010 à 21:58

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 Sometimes you have to allow yourself to be weak in order to grow stronger.
You don't have to "lose the girl in you" to be a woman, just, think of how many people are going to be 
around the next time you let her out..

Mardi 12 octobre 2010 à 21:28

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 Quelqu'un m'a dit un jour, alors que je pleurais d'un amour rompu...

" Le pouvoir dans une relation est entre les mains de celui qui n'en a rien à faire "
Ce quelqu'un avait raison, mais le pouvoir ne donne pas le bonheur.
Et je crois au contraire que le bonheur vient avec un plus grand soucis de l'autre, et plus de vulnérabilité et de générosité.
C'est parce qu'on a tout à perdre, qu'on a tout a gagné...=) 

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